Qu'est-ce que le cancer du testicule ?
Le cancer des testicules est une tumeur rare, souvent détectée par un gonflement ou une douleur. Il est généralement curable, surtout s’il est diagnostiqué tôt. Les principaux symptômes incluent une masse dure, une douleur ou un gonflement du testicule.
Il existe plusieurs types de tumeurs testiculaires, mais les plus courantes (environ 95 %) sont les tumeurs germinales, qui se divisent en deux catégories :
- Les séminomes : Des tumeurs qui se développent généralement lentement et répondent très bien à la radiothérapie.
- Les non-séminomes : Des tumeurs qui ont tendance à se développer plus rapidement que les séminomes.
Ce cancer touche environ 480 hommes chaque année en Suisse, et des milliers en France. Bien que ce chiffre puisse paraître alarmant, il est crucial de rappeler que le pronostic est généralement très favorable.
En France, environ 2 500 hommes sont diagnostiqués chaque année avec le cancer des testicules, principalement entre 15 et 35 ans. Bonne nouvelle : détecté tôt, ce cancer affiche un taux de guérison supérieur à 95%. La clé ? Un geste simple : l’autopalpation régulière. Connaissez-vous vraiment vos testicules ? Savez-vous reconnaître les signes d’alerte ?
Dans cet article, nous décryptons les bons réflexes à adopter pour une détection précoce, les facteurs de risque et les démarches à suivre en cas de doute.
Quelle est la cause du cancer des testicules ?
Les causes précises du cancer des testicules ne sont pas encore complètement comprises, mais plusieurs facteurs de risque peuvent augmenter les chances de développer cette maladie.
1. Antécédents familiaux et génétique
Un historique familial de cancer des testicules peut augmenter le risque. Les mutations génétiques peuvent également jouer un rôle, bien que le lien génétique reste encore à clarifier davantage.
2. Anomalies testiculaires
Les hommes qui ont eu une cryptorchidie (testicule non descendu) courent un risque plus élevé de développer ce type de cancer. Cette anomalie peut être corrigée chirurgicalement, mais le risque persiste même après correction.
3. Âge et origine ethnique
Ce cancer touche principalement les jeunes hommes âgés de 15 à 35 ans, mais il peut également survenir à d’autres âges. Les hommes de descendance caucasienne semblent être plus exposés que ceux d’autres origines.
4. Infection par le VIH
Les personnes infectées par le VIH semblent avoir un risque accru de développer un cancer des testicules. Le lien exact n’est pas encore clair, mais les chercheurs pensent que le VIH pourrait compromettre le système immunitaire, augmentant ainsi le risque de cancer.
Symptômes cancer des testicules : quoi surveiller ?
La détection précoce est la clé. Contrairement à d’autres cancers qui peuvent rester silencieux longtemps, le cancer du testicule présente souvent des signes physiques que vous pouvez repérer vous-même.
Les symptômes du cancer des testicules les plus courants incluent :
Une masse ou un module
C’est souvent le premier signe. Une petite boule dure, généralement indolore, palpable sur le testicule.
Un gonflement
Une augmentation du volume d’un testicule (il est normal qu’un testicule soit légèrement plus gros ou plus bas que l’autre, mais un changement soudain doit alerter).
Sensation de lourdeur
Une pesanteur inhabituelle dans le scrotum ou le bas-ventre.
Douleurs
Bien que souvent indolore, une douleur vive ou une gêne persistante dans le testicule ou le scrotum peut
Gonflement des glandes mammaires
Plus rare, une sensibilité ou un gonflement des glandes mammaires peut être un signe hormonal lié à la tumeur.
Si vous remarquez l’un de ces signes aux testicules, ne paniquez pas, mais consultez un médecin rapidement.
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Guide de l'auto palpation : le geste qui sauve
Tout comme on encourage les femmes à palper leurs seins pour la prévention du cancer du sein, les hommes devraient examiner leurs testicules une fois par mois. C’est le meilleur moyen de connaître son corps et de repérer rapidement le moindre changement.
Comment faire ?
Faites-le après une douche chaude (la peau du scrotum est plus détendue).
Examinez chaque testicule l’un après l’autre avec les deux mains.
Faites rouler le testicule entre le pouce et les doigts.
Recherchez toute petite boule dure ou changement de taille.
N’oubliez pas que l’épididyme (le canal qui transporte le sperme) se trouve derrière le testicule et peut ressembler à une petite bosse molle au toucher ; c’est tout à fait normal.
Vous pouvez télécharger notre guide sur l’auto palpation des testicules pour ne plus jamais avoir à craindre la détection tardive d’un cancer des testicules.
Traitement du cancer des testicules : quelles options ?
La stratégie thérapeutique dépend du type de tumeur (séminome ou non-séminome) et de son stade (extension).
- Chirurgie (Orchidectomie) : C’est la première étape quasi systématique. On retire le testicule atteint par une incision à l’aine. Rassurez-vous, l’ablation d’un seul testicule n’affecte généralement pas la fonction sexuelle ni la fertilité, car l’autre testicule compense la production de testostérone et de sperme. Pour l’esthétique, une prothèse testiculaire peut être posée.
- Surveillance active : Pour les stades précoces où le cancer est localisé uniquement au testicule, une surveillance très régulière (scanners, prises de sang) peut suffire après l’opération.
- Chimiothérapie : Utilisée souvent pour prévenir les récidives ou traiter les stades plus avancés.
- Radiothérapie : Principalement utilisée pour les séminomes, elle cible les ganglions lymphatiques pour détruire les cellules cancéreuses restantes.
Combien de temps évolue un cancer des testicules ?
L’évolution du cancer des testicules varie selon son type et son stade au moment du diagnostic. En général, ce cancer est à croissance rapide, ce qui signifie qu’il peut évoluer en quelques semaines ou mois s’il n’est pas pris en charge. Dans les formes localisées, le taux de guérison est supérieur à 95 % avec un traitement précoce. Cependant, s’il se propage aux ganglions lymphatiques ou à d’autres organes (métastases), la prise en charge devient plus complexe. C’est pourquoi il est crucial de consulter rapidement en cas de testicule gonflé en raison d’un cancer, d’une douleur ou masse dure dans un testicule.
Cancer testicule stade 4 et taux de réussite
C’est la question que tout le monde se pose : le cancer des testicules est-il mortel ?
- Cancer des testicules pourcentage de réussite : Ce cancer a l’un des taux de guérison les plus élevés de tous les cancers. Le taux de survie à 5 ans dépasse les 95 % tous stades confondus. Pour un cancer localisé (stade 1), ce taux frôle les 99 %.
- Stade 4 et métastases : Même lorsqu’il est détecté à un stade avancé (métastatique), le cancer du testicule reste très curable. La chimiothérapie est particulièrement efficace sur ces types de cellules. Le terme « stade 4 » peut faire peur, mais dans le contexte du cancer testiculaire, l’espoir de guérison complète reste très élevé.
Témoignages de patient
J’ai découvert mon cancer des testicules en faisant le NNN (No Nut November).
Durant ce mois de Novembre, j’ai découvert une gêne au niveau de mes testicules. Alors pour en avoir le coeur net, j’ai décidé de contacter un spécialiste. Ezra s’est présentée comme une solution car parler de ce sujet n’est pas le plus évident.
J’ai rapidement été pris en charge par un doc et ma consult s’est très bien passée. Pour la moindre question santé, j’ai pu demander conseils à des médecins, dès que je le voulais, en moins de 5 minutes sur Ezra. Vraiment top !
Jérémie, 25 ans
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FAQ – Les questions de nos patients
Quelles sont les chances de guérison du cancer des testicules ?
Le cancer des testicules a un taux de guérison très élevé, surtout s’il est diagnostiqué tôt. La majorité des hommes diagnostiqués à un stade précoce guérissent complètement.
Le cancer des testicules peut-il revenir après un traitement ?
Bien que les taux de guérison soient élevés, le cancer peut revenir, surtout au cours des premières années après le traitement. Un suivi médical rigoureux est donc crucial pour détecter toute récidive.
Le cancer du testicule ou son traitement vont-ils me rendre stérile ou impuissant ?
Le cancer des testicules et l’ablation d’un seul testicule ne rendent pas automatiquement stérile, et la fonction érectile est en général préservée. En revanche, certains traitements (chimiothérapie, chirurgie étendue) peuvent réduire la fertilité, d’où la proposition fréquente de conservation de sperme avant le traitement.
Comment se passe le suivi après un cancer des testicules stade 4 ?
Après un cancer testicule stade 4, le suivi est particulièrement rapproché les premières années, avec examen clinique, marqueurs tumoraux et scanners à intervalle régulier. L’objectif est de repérer rapidement une récidive ou des conséquences tardives du cancer des testicules et de ses traitements.
